Le vin est une boisson très appréciée. Rouge, blanc, apéritif, rosé ou liquoreux, chacun a son goût. Dans la gastronomie, il existe un type de vin pour chaque repas. Il peut également servir dans la cuisson de certains plats comme le lapin, etc. Le vin peut être conservé très longtemps avec des conditions très exigeantes. C’est comme l’alcool. En effet, plus il est vieux, mieux c’est. Cependant, une discussion se fait quant à l’utilisation du soufre dans sa fabrication. Mais pourquoi donc rajouter cet élément ? Quels sont les effets sur la santé ? Est-il vraiment nécessaire ?
Qu’est-ce que le soufre ?
Avant tout, il est préférable de savoir à quel composé chimique on fait référence. Le soufre est un élément chimique contenu dans le dioxyde de soufre SO2. C’est un gaz incolore et inflammable. Il possède une odeur pénétrante irritant les yeux, la peau ou les voies respiratoires. Il est soluble dans les liquides. C’est l’additif le plus utilisé dans la vinification. Le sulfite vin se présente sous la forme de dioxyde de soufre gazeux, de bisulfite de potassium, de bisulfite d’ammonium ou encore de métabisulfite de potassium. Le soufre fleur en combustion peut aussi faire l’affaire. Il est d’origine volcanique. En outre, le bâton d’anhydride sulfureux ou le liquide sulfureux est également une forme de SO2. Ses propriétés d’antioxydant et d’antiseptique lui valent cette place dans l’élaboration du vin. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à suivre le lien du site nouslesvigneronsdebuzet.fr
Quand et pourquoi utilise-t-on le soufre dans la vinification ?
En premier lieu, la vinification produit naturellement du soufre. Il n'existe alors aucun vin sans cet élément. Le terme exact est « soufre ajouté ». Les étapes de la production de vin nécessitent l’ajout de sulfites vin pour un bon résultat. Pendant la récolte des raisins ou la vendange, la manipulation des grappes doit être très méticuleuse. Il faut éviter d’éclater les grains. À défaut de ceci, le soufre peut limiter l’action des levures indigènes présentes dans le fruit. De même, il prévient l’oxydation et aussi le début de fermentation non contrôlée. Lors de l’écrasement ou foulage, les sulfites empêchent la fermentation inutile. Il faut des levures sélectionnées pour effectuer cette tâche. À l’obtention du vin, il faut arrêter la fermentation avec le soufre. En effet, dans le cas contraire, le produit obtenu se transforme en vinaigre. Le transvasement du vin d’un contenant à un autre ainsi que la mise en bouteille requiert la présence du sulfite pour prévenir toute sorte d’oxydation. Cependant, les sulfites vin rouge sont de plus petites quantités que le vin blanc. Ce dernier est fabriqué sans la peau du fruit. Ceci est des antioxydants naturels. Le vin liquoreux utilise plus de soufre en raison de sa forte dose de sucre.
Diminuer ou éliminer le soufre dans le vin ?
Le vin est une boisson chimiquement instable. Des bactéries et des levures y vivent et se reproduisent. Pour le conserver longtemps, il faut du soufre afin d’inhiber les actions de ces organismes. En effet, c’est un conservateur. Cependant, l’utilisation des sulfites dans le vin provoque certains malaises. Vous pouvez avoir des migraines fortes, une respiration lourde, le nez qui coule, des problèmes digestifs et même des réactions cutanées. De plus, le soufre bloque l’expression aromatique du vin. On note également une légère odeur de brûlé ou d’allumette. Toutefois, produire un bon vin sans soufre est une possibilité à envisager. Il suffit de bien contrôler le processus de vendange. Il faut manier les raisins avec précaution sans les éclater. Vous devez à tout prix éviter l’écrasement des raisins par leur propre poids lors du transport vers le chai.